I'd rather fuck who I want than kill who I'm told to.
Surenchère du trash, du dégueu. Violence et vulgarité font bon ménage chez certains gamins, de ceux qu'on lit sur les blogs , qu'on croise dans toutes les grandes villes, de Panam' à la province. Idoles détruites, rongées par la célébrité, l'alcool, les drogues, la vie. Jeunes, beaux, morts. Se montrer, avec narcissisme, exhiber au monde entier la décadence d'une vie scénarisée, mise en scène, fantasmée. Une vie qu'ils n'auront jamais, mais qu'ils se plaisent à exposer. Photos un peu arty, c'est pas toujours joli-joli, mais chérie, tu comprends c'est tellement hype-trash-ta-mère-en-string-léopard-me-fait-un-cunni. Drogue, sexe, et fric. Montrer qu'on a les moyens, mépriser toute mesure, toute notion de l'argent, claquer du fric, boire du champagne, se faire des lignes. Ou plutôt boire du mousseux, se faire des lignes en farine. C'est faux, c'est joué, c'est hypocrite, c'est mal joué. Alors voilà, il doit y'avoir une explication à tout cela ? Malaise d'une génération qui se revendique ? Après les années hippie, punky... Bienvenue dans les années pourries.